Parfois, comme le dit Claire, on oublie que la piscine des paumé·es est peuplée de gens divers. On se concentre sur les voix·es de celles et ceux qui parlent fort, qui réussissent... et l'affichent. Face à cette minorité bruyante, on peut se sentir dépaysé·e, illégitime à porter ses questionnements existentiels dans la piscine municipale. Mais ce n'est pas parce qu’on apparaît sûr·e de soi que c’est le ca.
Dans ce témoignage on entend un·e nageur·se nous parler de son curseur de réussite, de l'échec et ses apprentissages. Et surtout du doute comme force de progression. De quoi rappeler le podcast avec Camille sur l’ambition de bonheur ou celui de Blandine sur la reconversion👇
« 10 ans plus tard tu retrouve les personnes qui claironnaient plus si sûres d’elles. Certain·es ont essuyé de gros burnouts, d’autres ont changé plusieurs fois de voie. L’essentiel c’est de kiffer, no pressure l’échec et la réussite c’est subjectif….
Cette vision de l’orientation, je l’ai construite en échouant beaucoup et en errant. On est humain·es et les humain·es ça évolue ; nos goûts et aspirations avec. Et l’évolution passe par… l’échec obligatoirement et le test (beauuuuucoup ! avec l’exploration et l’écoute de son intuition) !
Le concept de l’Ikigai par exemple est super pour trouver « sa voie » mais il ne dispense ni du test ni de l’échec car c’est le procédé naturel de l’évolution.
Il y a une dictature de la réussite pas très claire et pas très définie. La réussite appartient à chacun·e. Pour certain·es ca va être chanter, pour d’autres la mécanique ou soigner des gens, une petite maison a la campagne ou un appart dans le 16 ou une villa à L.A. une moto un velo une ferrarri….
L’important c’est d’aimer profondément ce que l’on fait et cet amour portera ses fruits et servira aux autres (c’est aussi le seul moyen de vraiment faire de l’argent = la valeur ajoutée). N’allez pas chercher à accomplir les objectifs des autres (insta/ parents/ ami·es…) ou a en choisir un en vitesse vous serez malheureux·ses et perdu·es (burnout).
Il faut kiffer, tester, se casser la figure, se relever. Tout ça fait partie du chemin. En France on a une grosse culture de diabolisation de l’échec qui est très toxique. Sur la route de l’échec on apprend, on rencontre beaucoup, et c’est ça qui servira à sa réussite future.
On peut avoir une thèse de maths et aller faire de la peinture, sortons des cases toutes préconçues pour aller a la découverte de qui nous sommes, pour quoi nous sommes fait·es, ce qu’on kiffe… Ça nécessite plein d’essais, de doutes, et d’échecs et c’est très bien ❤️
Alors kiffez, testez, et échouez. N’écoutez pas les gens négatifs ou qui vous pressent à faire des choix par dépit ; celles et ceux qui claironnent ou qui jugent. Iels essaient juste de s’auto-convaincre. Les personnes qui savent sont plus sympas et plus sages car elles connaissent ce parcours : c’est celui de toute une vie.
Le chemin est aussi bien que la destination y’a pas de drame juste des cailloux sur la route faut l’accepter et kiffer le paysage 🦑 »
🐟 MERCI encore pour ce témoignage ! D’ailleurs, si tu souhaites aussi partager ton parcours / tes questionnements je t'invite à m'envoyer un email à hello@thewhy.xyz ou un petit MP sur insta
See you soon les pieds dans l’eau 🐋
Envie d’apprendre à te connaître ? De créer une vo·i·e à ton image ? Viens faire le point sur ton parcours avec La culbute, le parcours introspectif by La piscine. Je t’y aide à (re)mettre du sens dans ta vie pro. Tu y trouveras fiches, exercices et inspiration pour trouver ta voie et prendre ta place 🤿
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