Canadienne d’origine Philippine immigrée aux États-Unis et habitant aujourd’hui en Norvège, Maya Washington est passionnée depuis toujours par la création.
En 2012, elle lance sa chaîne youtube lifestyle « Shameless Maya ». Au cœur de son contenu se situe une simple question « Qu’arrivera t-il si je me met en avant sur les réseaux pendant 365 jours ? »
Sa phrase culte n’est pas sans rappeler une multinationale connue – « Do you boo » (« Sois toi même »)
"I struggled with insecurities like any other teen growing up. My main struggles were [with] identity. Being a kid who was a Black Filipina was confusing. Although my family [loved] me, as a kid, you’re constantly looking for acceptance and validation, and cousins and siblings as children can be mean. I was made fun of for being dark and having 'kinky' hair, but ultimately, I needed the struggle to eventually embrace who I am today.”
« Je me suis battue contre beaucoup d’insécurités en grandissant, Mes principaux soucis concernaient mon identité. Être une jeune fille philippine noire était déroutant. Même si ma famille m’aimait, en tant qu’enfant on est toujours en quête d’acceptation et de validation ; et, enfants, nos cousin·es comme notre fratrie peuvent être méchant·es. On se moquait de moi parce que j’étais noire et que j’avais des cheveux rebelles. Mais finalement, j’avais besoin de cette remise en question pour, finalement, accepter pleinement qui je suis aujourd’hui. »
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Si tu veux t’immerger dans cette première sortie en eaux libres de Maya 👇🏾
→ Voici sa première vidéo où elle raconte la genèse derrière Shameless Maya.
→ Et celle intitulée My shameless journey où elle retrace les grandes étapes de son parcours sur internet, de sa première vidéo
Depuis ses débuts, Maya incarne la définition du Build in public – littéralement, construction en public. Pendant sa première année (test), elle documente ses apprentissages, ses peurs et ses tests à sa communauté. Styliste de formation, Maya continue d’explorer la créativité via diverses pratiques artistiques – en s’essayant à la musique, le maquillage, les coupes de cheveux, etc.
Au-delà de son expérimentation sociale individuelle, Maya espère que cette aventure en inspirera d'autres à sauter dans le grand bain de l’auto-promotion sans honte ni auto-censure.
« Je vois beaucoup de gens faire leur auto-promotion en ligne sans honte. Qu’iels soient bon·nes ou mauvais·es dans leur domaine. Je trouve que c’est une vraie compétence qui demande à faire abstraction de son côté perfectionniste, sa conscience de soi, son auto-censure, tout ce qui est de l’ordre du jugement et nous empêche de faire voir notre travail au monde.
Alors que ça peut être génial !Tu n’es peut-être pas le/la meilleur·e, mais rendre public son travail permet aux gens de le voir et d’en redemander – que notre production soit bonne ou pas. Donc je vais apprendre à le faire, que mon travail soit bon ou pas. » Maya dans sa première vidéo, 2012
11 ans plus tard, Maya est toujours Shameless, son contenu toujours public et orienté lifestyle, mais son propos a changé.
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Si tu veux explorer le sujet de la représentation, de ce que l’on peut ressentir lorsqu’on est seul·e à être différent·e et de l’importance de combattre les clichés, go (re)lire le portrait de Riz Ahmed.
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Si tu veux explorer le sujet, va faire un tour du côté de l’article sur Barbie et l’utilisation de Mattel de la diversité comme argument marketing.
👀 pourquoi on kiffe ?
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Si tu souhaites aller plus loin dans l’introspection, go découvrirle programme « explorer tes identités pour s’ancrer»by La piscine. L’objectif ? Apprendre à (mieux) te connaître pour prendre ta place en 25 cartes.