« Je n’avais pas envie de me reposer des questions à ce moment là »
la paumitde, un système on/off ?
Quand j’ai rencontré Sarah, deux choses m’ont marquée. La première, sa structure qui se reflète également dans son approche de la sophrologie. Structure dont je suis (parfois) exempte, ce qui me rend d’autant plus curieuse des secrets de celleux qui possèdent cette compétence graal. La deuxième, dont je vais parler plus en détail ici : sa capacité à choisir ses moments de questionnement.
À un moment de notre discussion, Sarah a laissé échapper cette phrase « Je n’avais pas envie de me reposer des questions».
J’avoue, ça m’a étonnée.
En bonne habituée du bassin de la remise en question existentielle, il ne m’était pas encore venu à l’esprit que je pouvais décider de me poser sur le bord de l’eau le temps de récupérer. Comme dans tout sport, le risque du surentraînement n’est jamais loin — et encore plus dans l’introspection.
Car oui, réfléchir à ses besoins / envies / estaïle de nage pref… ça prend du temps et de l’énergie !
C’est là que Sarah a décidé de snoozer la paumitude. Le temps de se lancer dans la sophrologie, de trouver un nouveau cadre d’expression et surtout, d’avoir les épaules pour encaisser une nouvelle période de doute.
Et si on arrêtait donc de se mettre la press’ avant de plonger ? Pourquoi ne pas s’élancer, tester, pour en tirer les conclusions ensuite ?
la sophro, kesako ?
Je ne sais pas toi, mais avant de tester la sophrologie, j’en avais une image plutôt négative. Un peu comme les ventouses pour se soigner et/ou soulager ses douleurs musculaires — ne me demandez pas pourquoi. Bref, j’étais persuadée que tout ça, c’était du vent.
Puis, lors de mon passage chez Alphonse en 2020, j’ai organisé (et bêta-testé) un atelier sophro proposé par un·e participant·e du parcours anciennement appelé « dessiner sa fin de carrière » à destination de ses pairs. L’expérience était, certes dépaysante pour la personne pragmatique je suis, mais d’autant plus intéressante.
On s’entend souvent dire « qu’il faut lâcher prise », « qu’il faut se relaxer ». Ici, pas du tout. Que l’on s’endorme, baille ou plane, le seul curseur de « réussite » était de prendre une heure pour soi en tenue comfy dans un environnement qui l’était tout autant. Je suis donc ressortie des eaux de la sophro relax et au max (paradoxalement), heureuse que mes questionnements soient restés aux vestiaires pour une fois.
Je m’attendais donc à ce que Sarah me présente la sophro comme un mode de relaxation…. et pas du tout ! Pour elle, cette pratique est un outil comme un autre nous permettant de faire le point et avancer vers de nouveaux objectifs.Je vous laisse donc découvrir notre échange pour en savoir plus sur sa vision de la sophrologie et orientation.
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on y parle
👉 Switchs en début de vie professionnelle, cohérence et de l’importance de tester les eaux
👉 De l’importance des objectifs dans notre développement personnel pour quantifier notre avancement et gagner en confiance
👉 Sophrologie et comment rendre plus « concrète » cette pratique encore parfois trop ésotérisée
👉 Side-project, démission et comment en parler avec son entreprise
👉 Par ici pour retrouver l’épisode sur Apple podcast, Deezer et toutes les plateformes d’écoute
👉 Pour découvrir l'univers de Sara tu peux :
faire un tour sur son Instagram pour rencontrer son acolyte Lily